Le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a décrété ce mardi un deuil de trois suite à un raid aérien attribué à l’armée israélienne qui a visé un hôpital du centre-ville de Gaza, faisant au moins 500 morts, selon des sources hospitalières. Israël nie toute responsabilité et pointe du doigt au Jihad islamique opérant à Gaza.

Après l’attaque meurtrière du Hamas le 7 octobre dernier en Israël, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré que son pays était «en guerre» et a coupé l’approvisionnement en nourriture, carburant, électricité et médicaments à Gaza. Il s’est engagé à «démolir le Hamas», ordonnant à 1,1 million de personnes du nord de Gaza de se relocaliser vers le sud. Une situation qualifiée de « crime de guerre » par les Nations-unies.

Le massacre de Gaza intervient quelques heures avant l’arrivée dans la région du  président américain Joe Biden pour tenter de stopper l’escalade de violence qui a deja fait des milliers de morts des deux côtés.

Après Tel Aviv, la capitale israélienne où il aura des entretiens avec le Premier ministre Natanyahu, le locataire de la Maison Blanche devait également se rendre à Amman mercredi pour un sommet régional avec le roi Abdallah II de Jordanie, le président palestinien Mahmoud Abbas et le président égyptien Abdel Fattah el-Sissi. Mais ce sommet a été annulé.

La guerre entre Israël et le Hamas «pousse la région au bord du gouffre», a déclaré le ministre jordanien des Affaires étrangères Ayman Safadi à la télévision publique. Il a indiqué que la Jordanie n’accueillerait le sommet que lorsque tout le monde serait convenu que son objectif serait de «mettre fin à la guerre, de respecter l’humanité des Palestiniens et de fournir l’aide qu’ils méritent». Ben Bangoura

 

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