Près d’un an jour pour jour après la prise de pouvoir du capitaine Ibrahim Traoré, le Burkina Faso s’apprêtait-il à vivre un troisième putsch en moins de deux ans? C’est ce qu’a affirmé Jean Emmanuel Ouédraogo, le porte-parole du gouvernement de transition, mercredi 27 septembre, annonçant qu’une «tentative avérée de coup d’Etat» avait été déjouée la veille.

«Les acteurs de ce funeste projet de déstabilisation nourrissaient le sombre dessein de s’attaquer aux institutions de la République et de précipiter notre pays dans le chaos», a souligné le ministre. Dans la foulée, le procureur du tribunal militaire de Ouagadougou a annoncé avoir ouvert une enquête et interpellé quatre officiers. Il s’agit du lieutenant-colonel Cheick Hamza Ouattara, commandant de la légion spéciale de la gendarmerie, du capitaine Christophe Maïga, commandant en second de l’unité spéciale d’intervention de la gendarmerie, d’Abdoul Aziz Aouoba, le commandant des forces spéciales, et de Boubacar

Keïta, le directeur général de l’Institut supérieur d’études de protection civile.
Dans ce contexte, le président de la transition s’est empressé, mercredi, de rassurer la population. «Ensemble, nous nous sommes engagés pour la libération de notre pays. Je rassure de ma détermination à conduire la transition à bon port», a-t-il écrit sur X (anciennement Twitter), avant de remercier « l’ensemble des Burkinabés qui assurent continuellement la veille citoyenne, gage d’une réussite collective». AFP

 

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