L’ONU, le Conseil de l’Europe ou encore Amnesty International ont tiré la sonnette d’alarme
sur les dérives des forces de l’ordre française.

Depuis les manifestations contre la réforme des retraites et récemment les émeutes ayant suivi la mort de Nahel tué par un policier, la France et sa police ont été à plusieurs reprises critiquées pour un «recours excessif à la force». Paris a tenu à contester chaque fois leur bien-fondé, jugeant notamment samedi les propos de l’ONU «excessifs».

ONU dénonce un usage de la force disproportionnée

Vendredi, le Comité des Nations Unies pour l’élimination de la discrimination raciale (le Cerd) a adopté en urgence une déclaration pointant du doigt «l’usage excessif de la force par les forces de l’ordre» en France et a demandé au gouvernement français d’adopter une législation qui «interdise le profilage racial».

Le 1er mai, l’ONU appelait déjà Paris à «prendre des mesures pour garantir des enquêtes impartiales par des organes extérieurs à la police dans tous les cas d’incidents racistes impliquant des policiers».

Son rapporteur sur les défenseurs de l’environnement avait en outre jugé, le 30 mars, «la réponse» des forces de l’ordre aux manifestants opposés au projet controversé de retenue d’eau («méga-bassine») de Sainte-Soline (Deux-Sèvres) «largement disproportionnée». Agence 

 

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