Les prix alimentaires mondiaux pourraient enregistrer des hausses comprises entre 8% et 20% dans le sillage de la guerre en Ukraine, estime vendredi l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), qui alerte sur une progression prévisible de la malnutrition à l’échelle mondiale. Emmanuel Macron redoute par ailleurs une famine en Afrique à cause du conflit.

La Russie est le premier exportateur mondial de blé et l’Ukraine le cinquième. Ensemble, les deux pays fournissent plus du tiers des exportations mondiales de céréales (19% pour l’orge, 14% pour le blé et 4% pour le maïs). « Les probables perturbations des activités agricoles de ces deux exportateurs majeurs de produits de base pourraient sérieusement aggraver l’insécurité alimentaire à l’échelle internationale », déclare le directeur général de la FAO, Qu Dongyu, cité dans un communiqué.

L’indice des prix alimentaires de l’agence onusienne, qui reflète l’évolution des cours des principales denrées échangées dans le monde, a déjà atteint un niveau record en février.

Son envolée risque de se poursuivre dans les mois à venir, lorsque les répercussions du conflit vont se répandre à travers le monde, prévient la FAO. Reuters

 

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