Un accord dans ce cadre vient d’être signé par les autorités des deux pays. Il s’agit de la dernière initiative de la junte visant à s’aligner derrière la Russie après s’être brouillée avec la plupart de ses partenaires occidentaux.

Le Burkina Faso est l’un des pays les moins électrifiés au monde, avec seulement 21 % de la population connectée au réseau électrique.

Le nouvel accord avec la Russie est le point culminant des entretiens que le chef de la junte burkinabé, le capitaine Ibrahim Traoré, a eu avec le président russe Vladimir Poutine en juillet lors du sommet Russie-Afrique à Moscou.

Le capitaine Traoré a demandé le soutien du président Poutine pour construire une centrale nucléaire au Burkina Faso, qui, selon lui, contribuerait à répondre à la demande énergétique du pays et à celle des pays voisins.

« Nous avons un besoin critique en énergie, c’est un point important pour moi car nous devons, si possible, construire une centrale nucléaire au Burkina Faso pour produire de l’électricité », aurait-il déclaré à l’époque.

« Notre position est plutôt stratégique car nous sommes au coeur de l’Afrique de l’Ouest et nous avons un déficit énergétique dans la sous-région. »

L’accord fait partie de l’objectif de developpement du Burkina Faso visant à avoir un accès à l’électricité de 95 % pour les zones urbaines et de 50 % pour les zones rurales d’ici 2030. Avec Reuters

 

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