La frontière entre l’Égypte et Gaza a été finalement ouvert samedi pour laisser passer l’aide humanitaire désespérément nécessaire dans le territoire palestinien assiégé par Israël, selon les l’ONU. Et ce, pour la première fois depuis que le territoire a été bouclé le 7 octobre dernier par les forces israéliennes qui continuent à pilonner le territoire avec des frappes aériennes après l’attaque sanglante du Hamas.
Seuls 20 camions ont été autorisés à entrer, un nombre que les organisations caritatives ont jugé insuffisant pour faire face à la crise humanitaire sans précédent. Plus de 200 camions transportant 3 000 tonnes d’aide attendent à proximité depuis des jours.
Les 2,3 millions de Palestiniens de Gaza, dont la moitié ont fui leur foyer, rationnent la nourriture et boivent de l’eau sale. Les hôpitaux affirment qu’ils manquent de médicaments et de carburant, dans un contexte de coupure d’électricité à l’échelle du territoire. Cinq hôpitaux ont cessé de fonctionner en raison de pénuries de carburant et des dégâts causés par les bombardements, a déclaré le ministère de la Santé dirigé par le Hamas.
Ce samedi, l’armée israélienne a annoncé qu’elle allait «augmenter» ses bombardements sur la bande de Gaza dès aujourd’hui. L’idée étant de préparer l’offensive contre le territoire palestinien contrôlé par le Hamas. Avec AFP
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