Le sarcophage de 2,94 mètres de long et 90 centimètres de large, au visage peint en vert, date de la Basse époque pharaonique il y a près de 2700 ans et a été découvert dans le centre de l’Egypte.

Il a été « pillé sur un site archéologique en Égypte » et a fait l’objet d’un trafic, arrivant aux États-Unis en 2008, selon un communiqué du procureur de Manhattan publié en septembre. Il y a ensuite été vendu à un collectionneur privé, qui l’a prêté à des musées. Selon le procureur, sa valeur est estimée à plus d’un million de dollars.

Relancer le tourisme

En une décennie, Le Caire est parvenu à récupérer plus de 29.000 pièces d’antiquités volées puis revendues hors d’Egypte. Outre ces retours, l’Egypte a également annoncé ces derniers mois plusieurs découvertes majeures, principalement dans la nécropole de Saqqara, au sud du Caire. Elle a dévoilé plus de 300 sarcophages et 150 statues de bronze en 2021 et 2022, pour beaucoup datant de plus de 3.000 ans.

L’Egypte compte sur ces nouvelles découvertes pour relancer le tourisme, frappé de plein fouet par le Covid-19. Ce secteur qui emploie deux millions de personnes et génère plus de 10% du PIB est en berne depuis le Printemps arabe en 2011. AFP

 

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