Plus de 2.000 personnes, dont des représentants de gouvernements de plus de 30 pays africains, participent à la conférence, qui se tient jusqu’au 4 novembre. L’importance de la réunion actuelle réside dans le fait que l’African Growth and Opportunity Act (AGOA) expire en septembre 2025 et que le Congrès doit le renouveler en y apportant certains changements.

« La conférence se tient à un moment où la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) prend forme », a déclaré le ministre sud-africain du Commerce, de l’Industrie et de la Concurrence, Ebrahim Patel. « Elle crée un nouvel espace économique et commercial en Afrique, qui attire de plus en plus l’attention des principales puissances économiques mondiales, y compris les États-Unis. »

L’AGOA permet aujourd’hui à 35 pays africains d’exporter 1.835 types de marchandises vers les États-Unis en franchise de droits. En contrepartie, les États-Unis bénéficient d’un accès privilégié aux matières premières essentielles en Afrique.

Peu avant l’ouverture de la conférence, le président américain Joe Biden a annoncé son intention de mettre fin à la participation à l’AGOA du Gabon, du Niger, de l’Ouganda et de la République centrafricaine (RCA) à partir du 1er janvier 2024.

Selon lui, cette décision a été prise en raison des « violations flagrantes » des droits de l’homme internationalement reconnus commises par les dirigeants de la RCA et de l’Ouganda. Le Niger et le Gabon, quant à eux, selon l’évaluation des autorités américaines, n’ont pas fait de « progrès dans la protection du pluralisme politique et de l’État de droit ». Agence

 

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