Les combats acharnés se poursuivent au Soudan en pleine «catastrophe» humanitaire mais le voisin sud-soudanais assure ce mardi 2 mai avoir décroché un «accord de principe» des deux généraux en guerre pour une trêve d’une semaine.
«On entend des coups de feu, des avions militaires et des tirs antiaériens», rapporte à l’AFP un habitant de Khartoum, alors qu’une trêve de trois jours, officiellement en vigueur depuis lundi mais violée dès son début, doit s’achever mercredi à minuit.
Le Soudan du Sud, médiateur traditionnel au Soudan, a annoncé avoir obtenu «un accord de principe» du chef de l’armée Abdel Fattah al-Burhane et de son second, Mohamed Hamdane Daglo, à la tête des paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) qui se disputent le pouvoir depuis le 15 avril.
Les deux rivaux ont approuvé une trêve «du 4 au 11 mai», assure dans un communiqué le ministère des Affaires étrangères du Soudan du Sud. Agissant sur initiative de l’organisation régionale est-africaine Igad, le président sud-soudanais Salva Kiir, a plaidé pour qu’ils profitent de cette trêve «pour nommer des représentants et proposer une date pour le début des négociations» en vue d’obtenir un cessez-le-feu permanent.
Les affrontements ont fait au moins 500 morts et des milliers de blessés. Agence
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